Qui est Sirius Etoile ?
L’étoile Sirius est la plus brillante dans le ciel, après le soleil ; c’est donc
dire son importance. Elle ne se trouve qu’à 8,6 années lumières de la
terre. Sirius apparaît dans le ciel en juillet et en aout, ce qui l’associe à la
chaleur, au feu et à la fièvre. C’est la plus importante de la constellation
du grand chien. On l’appelait Alpha Canis Majoris ou également Canicula,
mot qui vient du latin et qui signifie « petite chienne ». Sirius, en grec,
signifie « ardent, brulant ». Elle est au plus haut dans le ciel vers 22 heures, début février chaque année.
Lors du lever héliaque de Sirius (c’est-à-dire le moment où cette étoile se
lève en même temps que le soleil ou juste un peu avant), marquait, en
Egypte ancienne, le début des crues du Nil et donc coïncidait avec une
chaleur extrême, qui a donné son nom aux canicules.
En Egypte, Sirius est une déité féminine. Elle porte le nom de Sothis. Elle
est parfois représentée sous la forme d’une femme et parfois sous celle
d’une vache. Sothis est aussi identifiée à la grande déesse du panthéon
égyptien, Isis.
Sirius est accompagnée d’une autre étoile, Sirius B, qu’on aperçoit à peine
dans un télescope alors qu’il avait une masse bien supérieure à elle,
auparavant, ce qui devait donner l’apparence d’un deuxième soleil, vu de
la Terre. Il s’est effondré sur lui-même, il y a des millions d’années, il
reste du cœur d’une étoile, mais désormais il est ce qu’on appelle une
naine blanche. Il est très dense, il enferme l’équivalent de la masse du
soleil dans une sphère de la taille de la Terre. Il orbite autour de Sirius en
presque cinquante ans et est dix-mille fois moins lumineux que Sirius.
SIRIUS
À l'époque où les étoiles marchaient sur la terre, Sirius fut envoyé en mission sur terre. Il y rencontra Opora, la déesse des fruits et de la transition entre l'été et l'automne, dont il tomba éperdument amoureux. Mais comme il ne pouvait pas être avec elle, il se mit à brûler encore plus fort, sous le coup de la colère. Les mortels commencèrent à souffrir de l'immense chaleur et implorèrent les dieux. Le dieu du vent du nord, Borée, ordonna alors à ses fils d'amener Opora à Sirius, tandis qu'il refroidissait lui-même la terre avec des vents froids et glacés. Sirius s'est ensuite mise à briller et à brûler chaque été pendant la période des moissons, en commémoration de cet événement et de son grand amour, ce qui explique la chaleur de ce que l'on appelle les canicules (« dog days of summer»), attribuée à cette étoile dans l'Antiquité.
Une autre légende tout aussi intrigante provient d’un peuple premier du Mali : les Dogons. Ils célèbrent tous les cinquante ans, et depuis des siècles, la fête de Sigui afin de régénérer le monde. Sigui Tolo (le profond Sirius) correspondrait à Sirius tandis que Sirius B correspondrait à Po Tolo (le profond petit). La date de cette cérémonie (son cycle) est déterminée par Po Tolo, Po (fonio) étant le nom de la plus petite céréale mais extrêmement nutritive, connue par les Dogons. Dans la cosmogonie Dogon, "Le Dieu d'eau" on peut lire : "L’étoile du fonio tourne autour de Sirius. La durée de la révolution est de cinquante années. Elle est la plus importante de toutes les étoiles, celle dont le rôle est magistral - pour l'ensemble de tous les mondes spiralant d'astres formés par Amma (la déesse-mère)". Un peu plus loin : "pô tolo est la plus petite de toutes les choses ; elle est l'étoile la plus lourde. L'étoile contient trois éléments de base "air, feu et eau", mais l'élément " terre " est remplacé par le métal sous toutes ses formes, notamment par celui qui est nommé "sagala" (fort et lourd), un peu plus brillant que le fer et d'une densité telle que tous les êtres terrestres réunis ne pourraient en soulever une parcelle"." On sait aujourd'hui qu'un seul cm³ d'une naine blanche a une masse au moins supérieure à 1 tonne voire jusqu'à mille tonnes. D’où vient donc cette connaissance ancestrale ?
Pourquoi « les couleurs » ?
Fortement influencé par Lella Aicha, de la culture traditionnelle marocaine,
vêtue de noir parsemé de toutes les couleurs, je peins des tableaux
spirituels, connectés, intuitifs ou réalistes. Les couleurs de la peinture
s’associent aux couleurs de la Sainte guérisseuse. Noir et couleurs, le
fondement de mon art que je mets au service des personnes qui en ont
besoin, pour aider à se mettre en chemin vers la guérison de leur âme.
LES LEGENDES
DE SIRIUS
POURQUOI
"LES COULEURS DE SIRIUS" ?
Fortement influencé par Lella Aicha, de la culture traditionnelle marocaine,
vêtue de noir parsemé de toutes les couleurs, je peins des tableaux
spirituels, connectés, intuitifs ou réalistes. Les couleurs de la peinture
s’associent aux couleurs de la Sainte guérisseuse. Noir et couleurs, le
fondement de mon art que je mets au service des personnes qui en ont
besoin, pour aider à se mettre en chemin vers la guérison de leur âme.
